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Baisse du seuil de TVA en 2025 : 4 conseils aux micro-entrepreneurs pour s’adapter

Le seuil de TVA baissera-t-il en mars 2025 ?

 

En ce début d’année 2025, la loi de finance est au centre de l’actualité. Le gouvernement cherche à boucler son budget et explore toutes les pistes de financement. Parmi les mesures envisagées, l’abaissement du seuil de TVA pour les micro-entrepreneurs pourrait rapporter environ 700 millions d’euros par an. Cette annonce suscite de nombreuses inquiétudes chez les auto-entrepreneurs, qui pourraient devoir facturer la TVA plus tôt que prévu.

Toutefois, le 6 février dernier, le ministre des Finances a annoncé la suspension de cette réforme afin de lancer une consultation avec les professionnels concernés. Amis micro-entrepreneurs, profitez de ce délai pour vous préparer !  Voici 4 conseils pour adapter votre activité à ces évolutions fiscales. Mais commençons par un rappel sur le projet du gouvernement.

 

Le seuil de TVA baissera-t-il en mars 2025 ? Que dit le projet de loi de finances ?

 

En février 2025, les plafonds de chiffre d’affaires qui permettent aux micro-entreprises de bénéficier de la franchise en base de TVA sont fixés à :

  • 91 900 euros HT pour les activités de vente de marchandises,
  • 36 800 euros HT pour les prestations de services et professions libérales.

 

Notons bien ici qu’il existe 2 seuils, selon l’activité. L’idée initiale était d’abaisser légèrement ces plafonds pour augmenter le nombre d’entrepreneurs soumis à la TVA.  Cependant, dans le projet de loi de finances 2025, voté il y a peu, le gouvernement a fait le choix de :

  • une baisse drastique du seuil : 25 000 euros HT avec une dérogation à 27 500 euros HT
  • un seuil unique sans différencier le type d’activité (commerce ou service)

 

Les deux profils d’auto-entrepreneur particulièrement impactés par cette mesure sont :

  • les entrepreneurs dont le chiffre d’affaires 2024 est proche du seuil actuel
  • les entrepreneurs qui font de l’achat-revente, par exemple, les commerces d’articles électroniques, vendus chers avec un faible taux de marge.

 

Dans ce contexte, il est légitime que les chefs d’entreprise se posent la question de l’intérêt du statut même et étudient ainsi les avantages de passer en EIRL ou en SASU.

 

Conseil #1 – Un outil de facturation pour gérer sa TVA

 

C’est indispensable !

Être assujetti à la TVA, signifie facturer et collecter la TVA. Depuis quelques mois, vous étiez déjà obligé d’éditer une facture numérique. Ainsi, dans le cas de baisse du seuil de TVA, vous devrez en plus y faire figurer le taux de TVA et le montant de la TVA collecté.

Pour rappel  :

  • vous devez reverser la TVA collectée à l’administration fiscale (via une déclaration administrative)
  • vous pouvez récupérer la TVA sur vos achats professionnels.

 

Ces obligations vont compliquer votre gestion administrative. Ainsi il est conseillé d’adopter un logiciel de facturation.

Ces outils permettent de :

  • intégrer automatiquement la TVA dans vos devis et factures,
  • assurer le suivi des déclarations,
  • éviter les erreurs comptables,
  • faciliter le passage au régime réel d’imposition si votre activité continue de croître.

 

Il existe une multitude d’outils de facturation avec des caractéristiques et des prix différents. Récemment arrivé sur le marché, Kolirys propose l’un des meilleurs rapports qualité-prix. En effet, son offre pour auto-entrepreneur à moins de 10 € est très riche en options souvent payantes chez les concurrents, ce qui en fait un service très complet. Pour plus d’informations, rendez-vous sur https://www.kolirys.fr

 

Conseil #2 – Tenir une comptabilité rigoureuse

 

Le passage à un régime soumis à la TVA implique une gestion plus stricte de votre comptabilité.

Il devient nécessaire de :

  • Distinguer les montants HT et TTC sur vos factures,
  • Suivre la TVA collectée et la TVA déductible,
  • Déclarer régulièrement la TVA via le formulaire CA3 (mensuel ou trimestriel selon votre régime).

 

Les micro-entrepreneurs habitués à une gestion allégée doivent désormais veiller à respecter ces nouvelles obligations comptables.

Pour éviter toute erreur, vous pouvez :

  • vous former
  • vous faire accompagner par Service spécialisé en gestion fiscale
  • faire appel à un expert-comptable  

 

tva

 

Conseil #3 – Informer ses clients

 

L’application de la TVA modifie le prix final de vos prestations ou produits.

Si vous travaillez avec des particuliers, l’augmentation des prix TTC peut impacter votre compétitivité.

Il est donc essentiel de :

  • Prévenir vos clients à l’avance,
  • Expliquer la raison de cette hausse tarifaire,
  • Mettre en avant la qualité et la valeur ajoutée de vos services pour justifier la modification des prix.

Si votre clientèle est composée de professionnels, cette transition sera plus fluide, car ils peuvent récupérer la TVA.

Dans tous les cas, une communication transparente permet de maintenir la confiance de vos clients.

 

Conseil #4 – Revoir la cohérence de vos tarifs

 

Passer au régime réel d’imposition avec TVA peut nécessiter une révision de votre politique tarifaire.

Vous devez déterminer si vous intégrez la TVA dans vos prix ou si vous la répercutez entièrement sur vos clients.

Quelques stratégies possibles :

  • Absorber une partie de la TVA pour éviter une hausse brutale des prix,
  • Proposer des offres groupées ou des abonnements pour lisser l’impact sur votre clientèle,
  • Optimiser vos charges en récupérant la TVA sur vos achats professionnels.

 

Anticiper ces ajustements vous permettra de préserver votre marge et d’assurer la pérennité de votre activité.

 

 

Même si la baisse du seuil de TVA est suspendue pour l’instant, il est prudent de s’y préparer dès maintenant. La gestion de la TVA implique des changements importants dans la comptabilité, la facturation et la relation client.

Étudiez bien votre situation, vos besoins et suivez l’actualité.

Enfin, restez informé des évolutions législatives pour anticiper au mieux les ajustements à venir et préserver la stabilité de votre micro-entreprise.

 

 

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