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Arrêt maladie abusif : un fléau pour la production

consultation docteur

Personne n’aime être malade. Toutefois, l’épuisement professionnel, le changement de saison ou la grippe virale peuvent empêcher vos salariés de fonctionner correctement, et encore moins d’aller travailler. Et c’est à ce moment-là qu’ils prennent le téléphone et appellent le service RH pour leur dire qu’ils doivent prendre un congé maladie. Cependant, certaines personnes sont de mauvaise foi et prennent l’habitude de s’inventer des problèmes de santé pour ne pas aller au travail. C’est ce qui entraîne l’arrêt maladie abusif.

Quelles sont les conséquences d’un arrêt maladie abusif ?

L’absence maladie entraîne la perte de nombreux jours de travail et donc de nombreuses sommes d’argent pour l’entreprise chaque année. Si un employé tombe malade, ses tâches doivent être confiées à ses collègues. Dans certains cas, le projet est même gelé jusqu’à son retour au travail. De ce fait, il est dans l’intérêt de chaque entreprise de déterminer les raisons de l’absentéisme et comment éviter cela.

La gestion de l’absentéisme peut être une mesure utile pour comprendre les raisons du départ pour maladie du lieu de travail. En plus de cela, la gestion efficace des congés (infos sur le formulaire s3201 ) réduit le temps d’arrêt maladie et met fin aux maladies induites par le stress et la fatigue. La tâche des responsables RH, des entrepreneurs et des cadres est de comprendre comment améliorer la santé au travail, d’employer des méthodes de prévention pour les causes les plus courantes d’arrêt maladie et de contrôler un arrêt maladie si jamais il y a un cas suspect.

Les contrôles effectués par l’Assurance Maladie

L’assurance maladie peut à tout moment effectuer un contrôle sur chaque arrêt maladie. Cependant, certains arrêts peuvent attirer davantage son attention. Elle entre généralement en jeu lorsqu’elle remarque qu’un salarié obtient des arrêts maladie répétitifs prescrits par un médecin. En effet, suite au cinquième arrêt maladie d’une durée n’excédant pas 15 jours, le médecin-conseil désigné par l’assurance maladie peut entamer une procédure de contrôle.

Dans tous les cas, l’assurance maladie informe toujours l’employeur lorsqu’un contrôle aboutit à la suspension du versement des indemnités quotidiennes. L’employeur peut lui aussi arrêter de verser son salaire au salarié en question pour le pénaliser.

Les contrôles effectués à l’initiative de l’entreprise, de l’employeur

Comme l’assurance maladie qui peut contrôler ses assurés à tout moment, l’entreprise peut également lancer une procédure de contrôle du bien-fondé de l’arrêt maladie de son employé. Pour ce faire, il lui suffit juste de faire appel à des sociétés qui sont spécialisées dans le domaine. Ces professionnels regroupent au sein de leur équipe, des médecins-contrôleurs.

Dans le cas où l’employé ne se présente pas au moment de la contre-visite ou qu’il n’est pas en mesure de présenter un motif justificatif légitime, le médecin donne son avis au médecin-conseil de la Caisse primaire d’assurance maladie ou CPAM. Si celui-ci suit les conclusions établies par son confrère, il peut prendre la décision de suspendre le versement des indemnités journalières. De son côté, l’entreprise peut aussi suspendre le salaire du fraudeur.

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