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Il y a des référentiels à connaître et des précautions à prendre pour calculer le salaire d’un intérimaire. Pour être conforme aux règlements en vigueur, il y a des obligations à suivre. Entre les indemnités, les éléments annexes et les primes, le calcul du salaire d’un intérimaire peut parfois devenir un véritable casse-tête. Voici quelques références pour définir le salaire d’un intérimaire.
Définir le salaire d’un intérimaire : les règles juridiques
La première règle juridique à respecter lorsque vous voulez définir le salaire d’un intérimaire porte sur le salaire de référence. Pour des soucis d’équité, il doit être égal à celui des salariés permanents. Dans le cas où vous n’avez pas de salarié à poste équivalent, vous pouvez librement fixer le montant de ce dernier en tenant compte de votre politique salariale. Deuxièmement, le salaire doit suivre les évolutions relatives aux conventions collectives comme c’est le cas pour les heures spéciales. L’établissement des indemnités et des primes suit également la grille des salariés permanents.
Les spécificités de la grille salaire intérim
Comme vous pouvez le voir ici, il y a deux spécificités concernant la grille salaire intérim. Il y a l’indemnité compensatrice de congés payés et l’indemnité de fin de mission.
Indemnités compensatrices des congés payés ou ICCP
Un contrat d’intérim ne permet pas de prendre des congés payés. En revanche, en tant qu’intérimaire, le travailleur bénéficie d’une indemnité compensatrice en fin de mission. Le montant de cette dernière équivaut à 10 % de la rémunération totale brute au cours de la mission. Contrairement à l’IFM, cette indemnité compensatrice de congés payés est due, quelle que soit la circonstance.
Indemnité de fin de mission ou IFM
Cette indemnité est obtenue une fois que la mission de l’intérimaire est terminée. Elle est versée sur le dernier bulletin de paie. Elle sert à compenser la précarité relative au contrat de travail signé auprès avec votre collaborateur. Sa valeur équivaut à 10 % du salaire brut. Quelques réserves existent par rapport au versement d’une indemnité de fin de mission. Son versement n’a pas lieu dans le cas où :
- le contrat d’intérim devient un contrat de CDI ;
- le contrat est rompu suite à la constatation d’une faute grave ;
- le collaborateur arrête subitement ou de façon anticipée le contrat de travail ;
- l’employé refuse la réalisation d’une souplesse indiquée dans le contrat de travail.
Paiement des jours fériés
Le paiement des jours fériés ne requiert aucune condition d’ancienneté lorsque le collaborateur est en mission pour votre entreprise. Il en va de même pour les ponts rémunérés et récupérables ultérieurement. Si le jour férié se déroule en dehors de la mission, le paiement des jours chômés n’a pas lieu.
Définir le salaire d’un intérimaire : salaires typiques par poste
Les grilles de salaire pour un contrat d’intérim varient en fonction du secteur d’activité, du niveau de compétence requis et de la fonction. En principe, elle se calcule en heure. Les éventuelles indemnités supplémentaires comme le transport et les congés payés ne sont pas inclus dans le salaire de référence brute. Il s’agit d’un ancrage indicatif sans aucun caractère législatif ou réglementaire. Puis, il y a l’établissement du salaire d’un intérimaire suivant le niveau. Celui-ci varie d’un secteur à un autre. Par exemple, dans le secteur tertiaire, un intérimaire de niveau 1 peut gagner entre 10,57 et 11 euros de l’heure contre 16 à 18 euros pour un salarié par intérim de niveau 3. Généralement, le salaire d’un intérimaire est payé en deux fois dans le respect du calendrier communiqué auprès du collaborateur concerné. Cependant, il peut bénéficier d’un acompte sur demande durant le courant du mois.
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